particularité :  ex-appartenance :  rôle :  âge : trente ans.
nature du sang : pur.
métier : assistant de son père dans l'entreprise familiale de vente de chaudrons.
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- mon personnage peut être gravement blessé.
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|  parchemin rédigé par Mina Chang le Ven 28 Oct - 1:17 | | juillet
19 Octobre 1980, Camden, numéro 107« Lu Xia. » C'est le ton des grands jours qui tient lieu de salutations, d'excuse même quand il passe la porte de l'appartement sans y être invité. La figure est assortie, l'habit aussi. Teintes sombres et col haut, traits fermés et regard sérieux Min n'a pas besoin d'en dire plus pour que sa benjamine ne devine. Que la visite n'est pas que courtoise, que le grand frère a enfilé son costume d'ainé, de presque-père. Il lui offre quelques instants, pour se préparer ou pour un rangement pressé, quitte son manteau noir pour l'accrocher, abandonne ses chaussures sur le paillasson.
Il traverse à pas sereins jusqu'à la cuisine, remonte soigneusement ses manches de chemise en n'offrant rien qu'une œillade sans vie aux tracés ténèbres sur sa peau sans soleil. D'autres créatures tiennent compagnie au Serpent, fleurs s'épanouissent sur sa gorge ou son épaule, plus spirituelles, pas moins meurtrières. Min s'en détourne, comme tous les jours, amer sur la langue qu'il chasse en la râclant contre ses incisives. Il ouvre plutôt l'eau, y passe ses mains, savonne avec soin jusqu'aux poignets. « Je ne comprends pas pourquoi tu tiens à vivre ici, » qu'il commente, toujours du même sobre glacier. « Je pourrais t'aider à trouver un endroit plus approprié, moins.. sale. » Le coin des lèvres souffre une discrète grimace, il l'efface et attrape de quoi se sécher avant de tourner les talons.
Pas qu'il critique les capacités de Lu Xia à garder un logement propre, et elle le sait. Min n'a jamais apprécié son choix d'habitation, la proximité de moldus et sorciers peu recommandables. Sans ouvertement s'opposer - il ne faudrait pas la froisser, il manque rarement une occasion de rappeler qu'elle mérite mieux. Elle mérite le monde. Rien de moins. Un monde à leur image, où elle n'aurait pas à côtoyer la fange de deux sociétés.
Il n'est pas là pour ça - bien sûr. Tout autant qu'il puisse réprouver ses choix il n'irait pas la forcer, jamais. Dans un soupir il ajuste et lisse ses manches, recouvre la marque pour la douceur de ses yeux. Il sait son cœur tendre, devine la douleur de ce simple rappel d'années cauchemars. « Enfin, si ça te plaît, » il conclue plus bas, drapeau blanc avant même un départ d'hostilité. Sa manière de préciser qu'il n'est pas venu se battre, que ça ne leur conviendrait pas entre eux, qu'il n'a que son bien en tête, surtout que c'est l'une des seules portes qu'il passe jamais en paix. Qu'il préfère une lubie - ce n'est que ça - de sa petite sœur à son malheur.
@Lucia Chang |
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