Smokers outside the hospital doors (Myrcella)

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lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

On aurait pu penser que les sorcier.ère.s pouvaient se passer de blessures une journée mais c’était loin d’être le cas. Plus les jours passaient dans l’hôpital si connu de Londres, plus il allait finir par compter les blessures les plus incongrues ou dangereuses qui pouvaient avoir lieu dans une seule et même journée. Ce n’était pas fatiguant, c’était son métier mais parfois il se disait que tout serait plus facile à gérer s’ils y mettaient un peu du leur et lui se comptait dans le lot bien sur ça lui arrivait de se blesser bien inutilement mais il avait ses connaissances, sa magie pour l’y aider d’éviter d’être le Medicomage apprenti ayant besoin de Sainte-Mangouste. Il n’avait pas tant l’envie de se retrouver un jour face à Wyatt ou un de leurs collègues dans une situation qu’il aurait pu, peut-être bien, évitée en étant un peu plus prudent.

Toujours était-il qu’on avait besoin de ses connaissances dans un autre service qu’il connaissait pour connaitre l’hôpital comme sa poche mais surtout pour y avoir bossé quelques semaines lors de ses différents stages qu’ils réalisaient tou.te.s à chaque fois pour savoir où iels seraient le plus efficaces en plus de leur volonté à être dans un secteur en particulier, c’est qu’iels ont beau avoir des préférences, cela se passe parfois de façon drôlement différente dans la vie active. S’il se savait pas étranger aux potions, les gérer tels que ces Medicomages, il n’aurait jamais pu. Ce n’était moins dangereux ou difficile le service de pathologie de sortilèges mais il fallait être tellement précis en potion qu’il se souvenait d’avoir eu quelques déconvenues lors de son premier essai hors du cadre scolaire de Poudlard ou il avait ses facilités. Dans le stress de l’hôpital créer des potions efficaces s’avérait d’une grande complexité doublé d’un stress qu’il n’avait pas réussi à gérer à l’époque : il espérait que ce serait différent aujourd’hui, qu’on lui en dirait plus et qu’il n’aurait à s’occuper que du côté des sortilèges de soin avec lesquels il était bien plus doué.

Il avait ses connaissances de L’infirmerie à Poudlard et de Sainte-Mangouste. Il se demandait simplement ce qu’il s’était passé pour qu’il doive retrouver un.e Medicomage de ce service si difficile et particulier pour lui en plus d’y croiser peut-être sa cousine qu’il ne connaissait pas si bien à vrai dire qu’ils ne s’étaient que croisés jusqu’à ce jour ou elle avait été promue Medicomage. Ca avait été plutôt cool de pouvoir lui parler même s’ils étaient différents, que ça semblait plus simple depuis toujours de chercher les réponses auprès de Ménélas sauf que Ménélas était pas doué en potion, enfin pas autant que Myrcella. Il se demandait plutôt ce qui avait poussé le Service du troisième étage de demander de l’aide à quelqu’un du quatrième.

Il avait été rapide et voyait chacun.e d’entre eux s’affairer dans des fioles, salles distinctes assez similaires à son propre service cela dit sauf que c’était beaucoup de travail en amont pour trouver des antidotes lui semblait-il. C’était beaucoup moins commun un empoisonnement que des conséquences de sorts mal lancés ou beaucoup trop bien lancés et dans le but de nuire. Il se dirigea vers l’accueil se présenta brièvement. Le Medicomage assistant au service pathologie avait été trop bref pour lui reporter le besoin immédiat d’aide à l’étage d’en-dessous et Abel n’avait aucune idée de vers qui il devait aller se diriger.

@Myrcella Selwyn

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SMOKERS OUTSIDE THE HOSPITAL DOORS × ft. Abel & Myrcella

Le commun des mortels est si exaspérant par moment. Toujours à tenter des choses, toujours à essayer alors que les trois-quarts ne sont capables de pas grand-chose de leurs dix doigts. Pour le grand bien de ce service – et du monde entier en vérité- ce n’était pas le cas de Myrcella Selwyn. La journée commençait pourtant tranquillement, avec un paternel sur le dos alors qu’il ne travaille même pas dans ce service, à observer comment sa fille gère son nouveau statut de guérisseuse et lui donner mille et un conseils sur sa façon de gérer ses cas. Et sa vie. A peine pas stressant. Par chance, ou plutôt par un merveilleux coup du sort, il fut appelé dans son propre service, donnant l’occasion à Myrcella de s’occuper pleinement de son travail.

Comme si elle avait besoin d’aide, elle.

En parlant de travail, un cas intéressant venait d’arriver aux urgences de son service. Une demoiselle d’environ son âge vêtue d’une robe blanc immaculé de sang et d’autre liquide corporel peu ragoutant, recouverte d’un drap jusqu’à la taille. Heureusement, de par l’expérience professionnel –un peu personnel- elle avait le cœur plutôt bien accroché. Myrcella juge sans rien dire, en levant les yeux vers l’infirmier qui a réceptionné son cas, le sourcil froncé vers le haut. ”- Il vous faut une invitation pour m’exposer le cas ou je dois me débrouiller seule ?” Gentille et de bonne humeur aujourd’hui, une Myrcella comme on en veut tous les jours. Dans la panique, l’infirmier laisse tomber son dossier par terre, la Selwyn pince fortement les lèvres. Empoté. Elle le laisse ramasser avant de lui arracher des mains et d’exposer d’une voix claire : ”- Howard Catherine, 33 ans, mariée, deux enfants. Ramenée ici par son mari suite à un accident de potion. Il l’a retrouvé ainsi dans la cuisine, avec une plaie à moitié refermée au niveau de l’avant-bras et une autre suintante sur le bas ventre. Semi-inconsciente, pupilles réactive, mais ne peut clairement pas répondre à nos questions.” En somme, encore quelqu’un qui a voulu se mettre aux potions sans rien y connaitre.

Myrcella relève alors la tête. Elle a beau être nouvellement promu, elle a déjà une bande de stagiaire au talon et elle compte bien former l’élite. Elle les observe, puis pose le dossier sur la tablette au bout du lit. ”- Nous allons jeter un œil aux plaies. Johnson, vous serez gentil, vous allez prélevez du sang pour que nous puissions analyser quel type de potion a pu la mettre dans cet état. Vous ferez également un prélèvement au niveau des plaies.” Si elle peut donner les basses besognes, elle le fait avec plaisir. Elle attrape une paire de gant, puis s’approche de la patiente. ”- En temps normal, je vous conseillerais de demander le consentement de la patiente, mais nous avons faire à un cas peu communicatif, nous nous en passerons.” Myrcella prend une inspiration, puis soulève le drap pour le replier à mi-cuisse, relève la robe, observant d’un air perplexe. Elle remarque une autre plaie sur la cuisse. Elle pose ses doigts autour de la plaie du ventre, puis celle du bras. ”- Hum. Nous avons faire à quelqu’un qui a tenté une Potion Wiggenweld sans aucune compétence en potion. Voilà ce qui arrive quand on se prend pour Merlin.” Myrcella secoue la tête, observant le stagiaire faire ses prélèvements. Elle trouve tout de même ces plaies étranges. ”- Le mari n’a rien indiqué quant à comment elle s’est fait ces plaies ?” La demoiselle entend un de ses stagiaires dire qu’il n’a rien entendu sauf quand elle s’est écroulée. Bien entendu.

Elle relâche ses doigts de la peau, attrapant de l’essence de dictame sur le meuble derrière elle. Elle en applique quelques gouttes sur le bras, remarque avec désappointement que rien ne se passe. Un sort ou un maléfice peut-être. La demoiselle n’est pas sûre et ne veut pas faire de bêtise. Pas déjà. Sa réputation est en jeu. ”- Très bien. Il va me falloir l’avis de quelqu’un des pathologies des sortilèges. Maintenant.” Elle voit deux stagiaires partir en courant, tandis ce qu’elle secoue la tête en appliquant une compresse au dictame sur le ventre de la patiente.

Cinq minutes se passent. Elle se demande si ses stagiaires sont allés chercher le medicomage sur la lune. ”- Faut tout faire soit même ici !” Elle retire ses gants tâchés de sang pour les jeter et sortir de la salle d’un pas rapide, bousculant deux ou trois collègues au passage. Elle allait passer un savon à la secrétaire avant de voir la tête de son cousin devant ladite secrétaire. Le lien se fait très rapidement et si elle est bien contente d’avoir de l’aide, elle se promet de faire payer les deux autres idiots parties en courant. ”- Ha, ce n’est pas trop tôt !” Pas le temps de dire bonjour, ni même de faire dans la dentelle. ”- Si le Dr Prewett veut bien me suivre, mon cas pourrait bien l'intéresser.” Myrcella préfère rester professionnel bien qu’elle lui attrape le bras pour l’entrainer le plus vite possible.

Une fois éloigné de l’accueil -et l’avoir enfin lâché, le pauvre- elle lève les yeux vers lui avant d’enchainer doucement ”- Pour la faire courte : femme de 33 ans, des plaies étranges qui semblent avoir été raffistolés de façon douteuse. Je suppose une potion de Wiggenweld qui à louper. Le dictame ne fonctionne pas pour soigner les plaies.” Elle pousse la porte, en observant Johnson encore sur ses prélèvements. ”- Johnson, je pense que c’est bon là !” Myrcella se pince l’arête du nez, puis invite Abel à entrer. Elle remet une paire de gant propre. ”- Je te préviens, ce n’est pas très jolis...” Elle soulève le drap et lui laisse l’occasion d’observer le spectacle devant lui.

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@Abel Prewett

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lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

Clairement il préférait travailler dans son service, il connaissait les façons de faire au moins. S’il maitrisait plutôt l’art de la potion au château, pour soigner les blessés (avec la crainte de mal faire surement, ce manque d’assurance flagrant), c’était plus simple pour lui quand il était question de la maitrise de sortilège de soin, plus que ceux des combats sans aucun doute. Il était arrivé directement au service après l’annonce d’une blessée même s’il savait peu de choses à vrai dire, il était comme dans l’expectative dans ce service et ce n’était pas quelque chose qu’il appréciait en sachant l’urgence de la situation. Une Selwyn dans l’hôpital est commun à vrai dire, mais de se dire qu’ils vont bosser en duo c’est une chose qu’ils n’ont jamais vraiment faite et qu’elle le nomme doc, ça l’aurait fait sourire un peu dans d’autres circonstances parce qu’il est tout autant stagiaire que celles et ceux qui sont autour d’elle à s’affairer. Il fait abstraction du sang pour se focaliser sur les blessures, c’est pas une potion qui a pu les infliger même en se trompant. « C’est beaucoup pour une personne qui se les aurait faites toute seule. » Il pose la question à son tour, ne veut pas dire qu’il y a un coupable derrière les affreuses blessures présente sur le corps de la jeune femme, il s’interroge tout en tentant de rester neutre dans une telle situation. Difficile.

« Un simple Diffindo ayant mal tourné n’aurait pas suffit non plus. » Il nettoie les plaies d’un sort pour y voir plus clair, les voir de façon façon plus nette il déteste comme toujours voir à quel point l’on peut se faire mal les uns aux autres mais c’est de cette façon là qu’ils peuvent mieux voir. « Elle a perdu beaucoup de sang, quels sont les effets de la potion Wiggenweld ainsi mal utilisée. Faite, aussi. » Cela joue, ils ont dû étudier des cas comme eux font avec ce qu’ils savent sur les blessures et sortilèges bien puissants. Certains cas sont encore comateux malgré leurs efforts pour les sorts puissants de magie noire lancés. Elle est dans un état second et si la douleur peu se lire sur les traits, rien ne peut expliquer véritablement ce qu’il s’est passé. Les plaies pourraient avoir été infligées par une arme blanche mais il n’y connait trop rien en armes moldues, Abel, ils ont déjà bien affaire s’ils doivent en plus se débrouiller avec des armes peut-être bien enchantées elles aussi. Il voit les perfusion arriver bien vite, heureusement il n’a pas a dire l’évidence, il faut soigner tout ça, recoudre, il ne peut trop rien faire dans ce cas précis, si c’est le fait de la potion, ces blessures, il ne peut que soigner et recoudre mais attend, si c’est son rôle de prendre les décisions tant qu’ils semblent affairés autour de la patiente, il n’en sait trop rien, il est comme eux, stagiaire, après tout.

@Myrcella Selwyn

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A ce moment précis, Myrcella voit son cousin plus comme un collègue que comme quelqu’un de sa famille. Elle voit aussi là un des rares moyen de s’en sortir sans appeler un Selwyn à l’aide. Irraisonnable quand on a des vies humaines entre les doigts. Il met le doigt sur quelque chose qu’elle n’avait pas songer. Quelqu’un qui aurait pu lui infliger des coups et blessures. Un mari trop violent peut-être ? Une dispute conjugale qui finit mal ? Myrcella en connaissait un rayon sur les façons de vouloir en finir, mais elle préfère ne rien dire au risque d’avouer ses péchés au monde. ”- Tu penses que son mari aurait pu lui infliger des blessures et qu’elle aurait voulu se soigner seule ?” Ce qui aurait été fort possible. Elle parle doucement, même si la porte est fermée, on ne sait jamais quelles oreilles peuvent trainer.

Myrcella grimace quelque peu. Sans blague, Abel. Elle retient son sarcasme très fort en mordant ses joues, songeant aux sages paroles de son meilleur ami. Soit sympa, allez. ”- Les plaies sont bien trop profonde et droite. J’ai d’ailleurs songé à une dague, ou toute autre couteau qui aurait pu être imprégné de venin d’acromentule ou de tentacula. Mais les venins agissent différemment, il y aurait déjà des zones nécrosées autour des plaies. Et l’arsenic ou la belladone ne font pas cet effet-là.” Connaisseuse. Elle observe alors son stagiaire qui s’affaire aux analyses avec sa baguette et différente fiole pour tester les réactions. Myrcella décide d’aller jeter un coup d’oeil avant de plisser les yeux et de marmonner ”- Je n’ai encore jamais vu ça...” La fiole réagit mais pas comme elle l’aurait voulu. Elle est perplexe.

La demoiselle observe la patiente, puis l’armée de soignant lui posant des perfusions de potions antalgique. Elle secoue la tête en observant avant d’ajouter en râlant à moitié : ”- Johnson, vous allez dans ma réserve chercher une fiole d’antidote des poisons courants en plus en plus d’une potion de wiggenweld de mon cru. On n’est jamais trop prudent.” Au moins peut-elle réfléchir sans entendre des gémissements comateux dans ses oreilles. ”-Toute potion mal dosée est potentiellement mortel. Il suffit d’une petite erreur de dosage ou de manipulation pour qu’elle fasse un carnage. Elle devait déjà être bien blessée, la potion n’a pas aidé. Mon premier souci est de ne pas savoir comment ont été provoqué les blessures à la base. Et mon second souci : je ne sais pas ce qu’elle a mit dans cette potion. Ni même comment elle l’a préparé. Enfin, si on théorise sur le fait que son mari n’a vraiment rien à voir là-dedans et qu’il a dit la vérité.” Myrcella en doute, d’ailleurs elle ne le cache même pas.

Mais pour le moment, elle sort sa baguette, marmonne quelques mots pour nettoyer à nouveau la plaie du ventre. Hors de question de se salir les mains, voyons. Elle lève alors les yeux vers Abel au même moment où son stagiaire revient avec les potions, elle l’observe installer dans un petit vacarme. Myrcella garde son calme, puis repose les yeux sur son cousin. Elle ne prend de détour pour exposer son idée. ”- Tu t’y connais en sortilège de magie noire ? Je veux dire, si ce n’est ni une arme blanche, ni du venin, je ne vois plus que ça. Car en effet, Diffindo ne fait pas cet effet-là. Enfin, si, il fait ce genre de plaie, mais pourquoi elle ne se referme pas, je ne sais pas encore.” De la magie noire, Myrcella en a déjà vu. De par son père, son frère, même son meilleur ami lors de leurs périodes sombres. Des sortilèges à faire friser les cheveux les plus lisses. Même elle ne veut pas y songer. Surtout, qui aurait pu faire ça et pourquoi. Pourquoi au bas ventre ? Pourquoi s’en prendre à une mère de famille visiblement sans histoire ? “- S’il s’agit de magie noire, il faudra un antidote beaucoup plus puissant, mais si je lui administre alors que ça n’en n’est pas, je risque de la tuer”

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@Abel Prewett

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lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

Il essaye bien sur Abel mais il n’est pas Medicomage, pas encore et certainement pas dans ce service-là. Dans un an peut-être si tout va bien. Alors quand il est là à tenter de se mettre dans la peau d’un Medicomage qu’il tente d’être c’est pas simple parce qu’il doit pas juger enfin il doit simplement donner ce diagnostic essentiel au soin. Primordial. Il hausse les épaules un peu mal à l’aise de se la jouer Auror quasi la pour le coup à trouver le coupable alors que c’est pas leur but. « Je sais pas, les Auror ont été appelé ? » C’est ce qu’il aurait fait peut-être, il n’en sait rien, peut-être pas c’est pas à eux d’agir ainsi d’accuser, c’est celle qui est face à eux dans un piteux état si elle s’en sort et il espère que oui, qu’ils réussiront. « Ca parait possible. A moins que cela ne soit l’inverse. » Et c’est tout autant possible de ces tentatives de suicides pour des blessures tentées à des points stratégiques. Il saurait comment exactement en finir s’il en avait l’envie, de façon sorcière comme moldue fort heureusement il n’y a jamais songé mais avec la guerre et les temps qui courent c’est triste à dire qu’il comprendrait. Il est pas à l’aise des sujets abordés pourtant c’est ce qui arrivera le plus souvent s’il continue cette voie dans ce métier même si c’est plus la pathologie des sortilèges, des blessures qui ne se voient pas toujours, des vies prises de façon différentes. Il hoche la tête pour la dague, il y a pensé aussi. « Les vomissements ne devraient pas tarder à venir, elle semble comateuse et nauséeuse. » Vu comment elle réagit à l’entourage qui tente de la soigner. Malaise d’être dans un hôpital, peut-être, il a déjà vu des crises de ce genre qui ne font qu’aggraver le cas des patients.

Il fait attention aux signes. Ils devraient appeler un Médicomage et non un stagiaire Médicomage en devenir même si ça l’intéresse et qu’il semble vouloir à la fois comprendre comment elle en est arrivée là et parvenir à la soigner. Elle lui parle de magie noire. Il est mitigé. « Le problème avec les sorts de magie noire, c’est qu’aucun ne se limite à seulement blesser de cette façon. » C’est plus complexe et violent que ça même si ça l’est déjà évidemment, question de point de vue s’il se met dans la peau de ceux qui étaient du côté de Voldemort, avant, ouais, juste, pas le droit d’en parler de ce temps là. « Un sort amélioré peut-être. Enfin. Tu vois ce que j’veux dire. » Il s’emmêle un peu, un sort inventé, créé pour des raisons différentes que le sort original. Elle semble stabilisée avec leurs sors consécutifs pour le soin, l’apport de sang de son groupe. Ils ne sont pas là à réfléchir sans rien faire à côté ils sont plusieurs avec les potions, ce domaine qu’il connait beaucoup moins bien. « Le venin ou la potion quoiqu’elle soit a aggravé son cas. Il y a trop de ‘si’. Faut procéder par élimination. S’il s’agit de la magie noire tu ne penses pas qu’on l’aurait amenée dans une clinique ? Ca fait moins officiel, du gouvernemente. » Pour que y’ait moins de questions dérangeantes sur leur situation ici sur le sol anglais.

@Myrcella Selwyn

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Elle hausse les épaules alors qu’elle jette un œil sur la dame allongée. ”- Je ne sais pas. Je suis arrivée, on a déjà été incapable de m’exposer le cas, alors me dire si les Aurors ont été appelé...” Myrcella grimace largement, l’incompétence des gens avait le don de l’agacer au plus haut point. Elle finit par fixé la stagiaire qui n’avait -surement- pas osé lui faire le compte rendu pour lui adresser d’un air un peu hautain. ”- Vous là, j’ai oublié votre nom. Vous allez voir discrètement l’accueil et vous allez demander si les Aurors ont été prévenu. Si non, vous lui dite que Mlle Selwyn demande à ce qu’ils soient appelés pour un code noir. Elle comprendra. Et surtout vous ne dîtes rien à personnes sur votre chemin, surtout pas au mari.”

Myrcella relève la tête vers son cousin. Elle n’avait pas songé à un éventuel suicide. Elle ne conçoit pas vraiment le désespoir à ce point. Mais ce n’était pas une mauvaise idée. ”- Tu n’as peut-être pas tort.” Elle observe à nouveau les plaies. Partant sur le postulat que peut-être c’est ce qu’il y avait dans la potion qui empêchait de cicatriser. Auquel cas, ses stagiaires avaient tout intérêt à se dépêcher de faire leurs analyses car malgré la ribambelle de perfusion, les plaies peinaient à se refermer. ”- Elle a peut-être apprit une nouvelle qui lui a déplu.” La plaie au bas-ventre la fait tiquer sur une chose : et si cette femme était à nouveau enceinte ? Et si elle ne voulait plus d’enfant mais que les lois l’empêchaient de faire quoi que ce soit ? Myrcella fait une moue, ajoutant ”- Dans le doute, les analyses sanguines nous le diront d’ici quelques minutes.” Le sous-entendu était évident. C’était un des rares cas où elle pouvait comprendre le désespoir de cette femme. Mais de là à faire ça dans de telle condition...

La stagiaire revient, à bout de souffle, en hochant juste la tête pour leur faire comprendre que les aurors allaient arriver. Ce n’était pas à eux, pauvres guérisseurs, d’interroger le mari. Chacun son job. Elle revient aux hypothèses d’Abel et hoche la tête. ”- Oui je vois, un sort inventé en somme dont on ignorerait les effets et conséquences.” Ce qui était fort embêtant. Voilà ce qu’on récolte à mettre des lois qui enferme les personnes dans des situations non voulu. La femme a beau avoir un état relativement stable et des plaies qui ne saignent plus –mais qui suintent quand même- elle reste dans un état critique. ”- Dans la panique, on peut faire beaucoup de mauvais choix.” Elle refusait de faire appel à son père ou son frère pour l’aider. C’était sa fierté qui était en jeu. Daddy Selwyn aurait trop de joie à leur rappeler qu’ils n’étaient que des enfants qui jouaient au docteur. ”- Néanmoins, même s’il faut garder cette hypothèse sous le coude, je doute qu’il en s’agisse.”

Au même moment, les premiers résultats tombent, la Selwyn récupère le parchemin et l’observe en restant silencieuse avant de se pincer l’arête du nez. ”- Hum. Cette femme est enceinte.” Donc en plus de soigner la femme, il allait falloir voir si l’embryon allait bien. Elle se retrouvait dans une situation plus que délicate. Le mari est-il au moins au courant de cette histoire ? A-t-elle tenté de s’avorter seule ? Myrcella s’y connait dans le domaine pour avoir user de ce genre de potion dans le passé. ”- Vérifier dans les analyses s’il y a la moindre de trace de potion d’avortement.” Juste pour être sûre. ”- Je pense qu’elle n’en a pas usé, mais c’est le protocole.” Du moins depuis le début de l’année. Myrcella fait comme si ça ne l’atteint pas, mais elle fulmine dans le fond. ”- Bien qu’en vérité je pense qu’elle -ou il- a usé d’un sortilège amélioré comme tu as dit pour... enfin tu vois. Ça a dû un peu trop bien marcher et toucher ses jambes et ses bras. Un mauvais dosage de potion par la suite a empiré son cas.” Myrcella secoue la tête. ”- C’est tout aussi idiot de l’avoir amener ici. Sauf si son mari ne savait pas qu’elle était enceinte...” Myrcella fait une moue dubitative. ”- Quel que soit le sort utilisé, il était assez puissant pour que les simples potions ne fonctionnent pas...”

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@Abel Prewett

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lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

Un rire nerveux lui aurait surement échappé si la situation avait été différente, si Myrcella et lui étaient là à papoter autour d’un Whisky Pur Feu quand elle lui racontait ce qui était plutôt affligeant mais c’était dire que le cas était grave, perturbant de bien de façons. Il la laisse gérer ses problèmes en interne, voilà des tâches qu’il sera à même de pouvoir gérer s’il continue cette voie, peut-être même qu’il sera chef du service de Pathologie des Sortilèges un jour mais pour le moment il se complait dans la facilité d’être stagiaire et se connait assez bien pour dire qu’il agira de même pour retarder l’échéance. Il aime cette vie facile sans responsabilité sauf que rien n’est facile et que jamais il ne nie sa responsabilité quand cela arrive par sa faute. C’est simplement qu’il ne se voit pas plus loin que Medicomage, il s’est rarement projeté si loin.

Voir Myrcella gérer ses internes, ça lui montre un aperçu de comment il devra agir dans ces moments là plus tard même s’il le voit bien sur dans son propre service et il sait qu’il est loin d’être prêt, d’avoir ce charisme là d’un leader quelque part, c’est exactement ça dont il s’agit. Alors il reste neutre, n’a pas à donner d’avis sur comment elle agit cette cousine qu’il découvre un peu plus encore aujourd’hui. Et tout va bientôt trop vite quand ce qui n’était alors qu’une hypothèse vague mais qu’il pouvait concevoir dans sa tête, n’en devient que trop réelle. Il n’y a non pas une vie en jeu mais deux. Ne pas juger est aisé dans cette situation parce qu’il aurait été incapable de savoir quelle serait sa réaction dans ce genre de situation s’il avait été elle. Le gouvernement prend des décisions sans penser aux conséquences et bien souvent c’est le cas des politiques trop concernés par ce but global plutôt que de penser aux citoyen.ne.s.

« Par Merlin, je ne suis pas sage femme. » Il n’a jamais été de ce côté-là de la médecine et aider Phobos avec une Sombral enceinte n’est assurément pas un parallèle à réaliser avec toutes les complications que cela comporte. « Que va-t-il lui arriver si elle s’en sort ? » Il est inquiet, il n’a pas envie de répercussions pour celle qui est désormais malgré lui sa patiente. « Les analyses donnent quoi à part qu’elle ét… est enceinte ? » Il s’auto-corrige même s’il y a peu de chance pour que les deux en sortent : il n’est pas naïf à ce point. Ils n’ont pas beaucoup d’options. L’état de la patiente va se stabiliser, c’est indéniable avec les progrès qu’ils font tous les jours en Medicomagie voilà qu’il lance un sort pour stabiliser, faire en sorte de leur gagner du temps même si pour l’embryon comme Myrcella le dit si bien, c’est tout autre chose, plus complexe, le sort ne fonctionnera pas sur deux vies. « S’il y a du poison, le sort que je viens de lancer va ralentir sa progression. Tes internes continuent d’analyser les échantillons, ils finiront par trouver et s’il s’agit d’un sort manqué elle s’en sortira. » Le sort manqué est préférable malgré les séquelles qui ne seront pas que psychologiques. « Ma .. magie n’est pas assez puissante pour la tirer d’affaire. » C’est pour cela qu’il est stagiaire, qu’il doit apprendre à la maitriser, la renforcer pour être prêt si cela devait à nouveau arriver même s’il n’espère pas. Ce qu’il espère par contre c’est qu’un Medicomage puisse complémenter son sort et la tirer d’affaire, il n’aimerait pas penser que c’était déjà trop tard pour elle. Il a encore un peu d’espoir. Faible, mais toujours présent.

@Myrcella Selwyn

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Myrcella lui lance son fameux regard m’as-tu bien regardé ? avant de secouer la tête. ”- Je suis une femme, mais pas très sage tu vois.” Elle est cynique. Elle est sarcastique. Même si ce n'est ni le lieu, ni le moment, elle n'a pas pu s'en empêcher. ”- Pour l’heure, et vu le stade où ça doit en être, je préfère me concentrer sur la vie de cette femme. Une fois qu’elle sera stabilisée, nous contacterons le service obstétrique.” Myrcella a un frisson de crainte. Si avoir de la compassion n’est pas son fort, le fait d’avoir sous les yeux les conséquences directs des lois dictés par des hommes qui prennent les gens pour des pions lui glace le sang. La renvoie même à ses propres fraudes. Heureusement qu’être occlument lui sauve la vie, parfois. Elle n’ose même pas regarder Abel lorsqu’elle souffle doucement. ”- Azkaban. Voir pire.” Le baiser du détraqueur pour vouloir suivre ses choix, ses envies.

Myrcella secoue la tête, avant de reposer les yeux sur le parchemin. ”- Anémie. Vue la perte de sang, ça ne m’étonne guère. D’ailleurs, Johnson, vous remettrez une dose de potion régénératrice de sang. Ainsi qu’une potion fortifiante” Elle continue sa lecture sur des paramètres avant de grimacer. ”- Ils ont retrouvé des traces de potion de Wiggenweld dans son sang. Et du poison. Actaea Spicata. Les baies sont très toxiques. Pourquoi n’y ai-je pas pensé de suite ? En petite dose, elle entre dans la composition de certaines potion a...” Elle se coupe toute seule, en regardant la femme. ”- Ses entailles n’ont aucun sens alors ! Ou alors nous partons sur une théorie du complot complètement fausse et elle a en réalité juste confondu deux ingrédients.” Peut-être. Ou peut-être pas. Elle attendrait les Aurors pour cuisiner le mari.

La Selwyn secoue la tête. ”- Peu importe en vérité qui, quoi, comment.” Elle ferme son esprit aux émotions et aux questionnements puis elle sort sa baguette pour augmenter le débit des perfusions. Elle lève sa baguette au-dessus de la femme et se concentre un moment. ”- Avec les deux sorts et les potions, elle devrait rester stable. Mes stagiaires vont se hâter de finir les analyses.” dit-elle assez fort pour les faire sursauter et se presser. ”- Je vais devoir prévenir le service obstétrique et... me faire taper sur les doigts pour ne pas l’avoir fait de suite déjà, en plus d’avoir agi sans penser à son embryon d’un mois.” Quand sauver les deux vies n’est pas possible que reste-t-il à faire ? Myrcella secoue la tête de désapprobation. Elle finira probablement morte par les détraqueurs si les aurors prouvent qu’elle a fait ça consciemment. A quoi bon se prendre la tête alors ? La Selwyn a plus d’âme qu’elle voudrait bien le faire croire. ”- Il ne faut pas se leurrer. Avec ce qu’elle a subi en blessures corporelle, plus le poison et le surdosage de potion, il y a peu de chance pour que sa grossesse se poursuive. Il y a déjà peu de chance pour sa propre vie.” Elle déteste dire ça aussi froidement. Mais elle ne veut pas plus s’impliquer. C’est déjà très compliqué comme cas.

Elle claque des doigts auprès de sa stagiaire qu’elle avait déjà envoyé à la réception. ”- Rapportez ça en obstétrique. Dîtes que la patiente est stable mais en critique.” Elle tourne un instant le dos à tout le monde en s’appuyant de ses mains sur le plan de travail, les doigts se crispant sur le meuble. ”- Pour l’heure, nous ne pouvons rien faire de plus. Les Aurors vont interroger le marie. Vérifier les baguettes. Faire leur job en somme.” Myrcella se gratte la tête, avant de se tourner vers Abel, puis vers la femme qu’elle couvre un peu plus après avoir vu le bout de ses doigts bleus. ”- Manque d’oxygénation du sang. Mettez-lui un masque à oxygène.” Myrcella parait un peu fatiguée. En vérité, elle se demande vraiment où va ce pays et ce qu’il s’est passé. Ce qui a pu passer par la tête de ce couple. Et elle finit par lâcher ”- Je crois que j’ai besoin d’un café.”

A défaut de pouvoir consommer plus fort pour l’heure.

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@Abel Prewett

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smokers outside the hospital doors
lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

« C’est pas ce que j’voulais dire. » Et elle le sait. S’il râle un peu d’un cousin face à Myrcella joueuse en situation plutôt grave, peut-être bien. Il hoche néanmoins la tête en lançant ce sort pour tenter de la stabiliser avec l’aide de ceux qui sont autour d’eux, il ne l’oublie pas : c’est un travail d’équipe. « On pourrait. » Mentir, dire que ça reste entre eux et qu’elle s’en sorte du moins pour le gouvernement mais ils sont nombreux à être autour d’eux et il sait pas s’il voit Myrcella prendre ce risque pour quelqu’un qu’elle connait pas. Il secoue la tête comme s’il avait rien dit, il est pas prêt à prendre ce risque non plus même s’il y pensera souvent à l’avenir à la situation de cette femme qu’ils n’auront pas vraiment pu sauver, enfin qu’à moitié. Il espère qu’elle s’en sortira après ce sort lancé pour ralentir la progression du poison mais pour la suite, il ne lit pas l’avenir pour savoir ce qu’il va lui arriver. Myrcella a surement raison pour Azkaban mais elle trouvera peut-être la force de fuir pour vivre sa vie ailleurs, qui sait ?

Ils ont beau chercher, ce n’est pas ce qui la sauvera malgré les pistes d’informations sur le poison que les analyses amènent. Elle est ko pour ne pas les entendre parler de cette fin qu’ils prévoient pour elle, c’est que dans la situation actuelle, il sait qu’elle comme le bébé n’ont que peu de chance de s’en sortir. « Ca va arriver encore. » Il pense, Abel, pour la suite, de ce qu’il se passe dans le monde sorcier depuis que ces lois sont arrivées. « Y’a beaucoup de désespoir dans un tel geste. » Il a jamais su rester froid par rapport à ces situations, les patients qui viennent à Sainte-Mangouste parfois dans un état grave. « Café, y’a pas plus fort ici. » C’est bien dommage et la journée n’est pas terminée, c’est dire que le repos sera probablement pour demain ou tard cette nuit, il ne remerciera jamais assez son insomnie mais là ce n’est même pas la fatigue due au sommeil. « C’est compliqué ici ces derniers temps ? » Il demande pour savoir avant de partir, il sait que c’est pas simple Sainte-Mangouste même depuis la guerre mais cette femme lui donne cet avenir plutôt sombre de ce qui les attendent ici, il se passe quelque chose et les Ministres sont trop aveugles concentrés sur leur envie de façonner le monde à leur façon pour voir celleux, abimés qu’ils voient tous les jours ici. « Tu finis bientôt ? » Il a besoin de quitter Sainte-Mangouste là, tout de suite, sauf qu’il en a encore pour un moment, si c’est sa façon à lui de voir si elle a du temps libre après, peut-être bien.

@Myrcella Selwyn

Smokers outside the hospital doors (Myrcella)

smokers outside the hospital doorslundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

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smokers outside the hospital doorslundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

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smokers outside the hospital doors
lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

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lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

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lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

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lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.

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lundi 24 septembre 1990, Troisième étage.